Haut-Rhin (68) Alsace

J'ouvre un nouveau topic consacré aux transports interurbains dans le Haut-Rhin (68).

Et je commence par une question : pourquoi la région du Sundgau n'est elle pas mieux desservie ?
C'est une région frontalière avec l'Allemagne et la Suisse qui plus est et elle mériterait d'être mieux couverte. La ville d'Altkirch par exemple ne dispose pas de réseau de transport urbain.

Salut Romain, salut à tous !

C'est toujours un peu la même histoire, tout s'arrête à la limite des grandes agglomérations, alors dès qu'on s'éloigne un peu de la couronne mulhousienne ... Quand on voit la misère qu'est la desserte régulière autour de Lunéville, commune qui dépasse quand même les 20 000 habitants, on ne peut que se borner à conclure, dans le même registre et en parallèle avec l'autre sujet qui vient d'être relaté par Gilles, qu'Altkirch n'a pas la dynamique de Rosheim, à population équivalente d'environ 5 000 habitants.

On pourrait aussi se pencher sur le cas de Metz. Depuis l'intégration de Lorry-Mardigny (une quinzaine de km au sud) à la Métropole, de nombreux services de bus ont été créés par prolongement d'une ligne existante, avec notamment la possibilité de 6 AR en TAD le dimanche, du jamais vu dans ce village dortoir, pas même au bon temps où le réseau interurbain, directement administré par l'Etat, était dynamique. Se dire que lorsqu'on quitte l'Actipôle de Metz, on entre à Montoy-Flanville ou à Coincy, communes rattachées à la Communauté de Communes de Pange - Haut Chemin, et que l'on se retrouve avec une misère d'offre aux portes de l'agglomération, c'est bien navrant. Comment admettre que de gros villages satellites comme Vigy, Courcelles-Chaussy ou Verny ne bénéficient que de transports faméliques interurbains (Fluo) vers Metz, tout cela parce qu'il appartiennent à des intercommunalités qui n'ont pas mené de réflexion concluante sur une offre de transport collectif, ce qui commencerait par l'adoption de la compétence transport.

Le dogme de la voiture individuelle attachée à la vie en lotissement et aux courses dans les zones commerciales périphériques n'est pas près de s'éteindre et cela risque, au gré de la grave crise de l'énergie à laquelle nous serons confrontés, de conduite à bien des ruptures dans le domaine social. On ne peut rien reprocher à la population, elle n'a fait qu'adopter le modèle de vie qui lui a été vendu.