Ligne Laveline-dvt-Bruyères à Gérardmer : retour du train ?

Bonjour,

Je vous annonce l'ouverture du site internet de l'association TG2V, pour le retour du train entre Bruyères et Gérardmer :

 https://www.tg2v.org/

N'hésitez pas à nous soutenir, même uniquement sur Internet en signant la pétition si vous n'avez d'autres choix !
Plus on est nombreux, plus le projet sera traité rapidement !  


Romain

Dans le cadre de la semaine de la mobilité du 16 au 22 septembre 2006, l'association TG2V qui regroupe à ce jour 3000 membres effectuera des actions à Gérardmer le samedi 16 septembre en faveur du retour du train dans la vallée.

Plus d'infos ici :

http://www.ecologie.gouv.fr/evenementiel/sm2006/sm06detail.php?idsm=167

Une nouvelle (reste à voir si elle sera bonne ou mauvaise) dans ce dossier :

A la rentrée prochaine la ligne sera reprise officiellement par le conseil régional qui y mettra un service routier entre Gérardmer et Bruyères.

J'espère qu'il ne s'agit pas d'un service destiné uniquement à prouver la non-rentabilité de cette ligne ? Car on sait qu'un service en autocar attire 3 à 10 fois moins de passagers qu'un train !

A suivre !  

Communiqué de TG2V :

Citation :

Communiqué de presse suite à l’arrêt des bus.

Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage. Il en est de même du conseil régional qui a mis en place des bus entre Gérardmer et Bruyères sans en faire aucune promotion ni publicité, les chauffeurs de bus ou le personnel des gares n’étant même pas informé de ces bus au fonctionnement complexe, ni bus TER ni tout à fait bus Livo : une vraie usine à gaz dont l’objectif était sans doute de ne pas se développer afin d’y mettre fin rapidement.

A l’automne 2012, une délégation de TG2V a rencontré des conseillers régionaux dont M. J-P Moinaux qui, il y a peu, a annoncé la fin de ces bus. Il a été alors convenu avec eux la mise en place d’une concertation, en particulier avec M. Moinaux, Conseiller Régional vosgien et président du comité de dessertes de la vallée de la Moselle. Le Président du Conseil Régional de Lorraine, J-Pierre Masseret promettait peu après la mise en place de bus TER dans la vallée de la Vologne entre Bruyères et Gérardmer, ce qui a été annoncé en août 2013.

De concertation, aucune n’a eu lieu avant l’annonce d’une convention entre le Conseil Régional et le Conseil Général des Vosges mettant en place des circulations bus qui n’étaient pas des TER mais qu’on pouvait prendre avec un billet de train de Bruyères (les billets n’étaient pas vendus à destination de Gérardmer). Usine à gaz concoctée par des techniciens, qui n’a reçu aucune publicité. Un échec annoncé, d’autant que les chauffeurs de bus n’ont pas délivré les contremarques permettant de comptabiliser des voyageurs, que les personnels des gares n’ont pas été informés. Finalement de l’argent de la Région donné au transporteur pour un voyage qu’il faisait déjà à vide. Un service qui n’en était pas un puisque centré sur le TGV et ne fonctionnant ni le week-end, ni pendant les vacances par exemple. Pas étonnant que cette circulation s’arrête brusquement d’autant que la dégradation de la circulation sur la ligne Epinal-Saint-Dié en été (circulations bus remplaçant le train) modifiait les horaires qui devenaient totalement inadaptés.

TG2V attend toujours la concertation annoncée avec une vraie réflexion sur les bases d’un développement de la ligne Epinal-Saint-Dié et des circulations bus TER cadencées entre Bruyères et Gérardmer actives également le week end, moment privilégié pour accéder à la Perle des Vosges et en complémentarité avec la navette des crêtes et les trains TER vers Epinal ou Saint-Dié. TG2V se fait le relais des sans voitures (par obligation ou par choix), des étudiants ou des vacanciers d’un week-end ou plus qui éprouvent des difficultés insurmontables à accéder à Gérardmer ou à en partir en transport collectif. Comment expliquer cette collusion entre le Conseil Régional de Lorraine (malgré les propos de son Président) et le Conseil Général des Vosges pour laisser hors des chemins la vallée de la Vologne et laisser décliner la ligne ferroviaire Epinal-Saint-Dié. Seul l’apport du trafic de Gérardmer permettrait une renaissance de cette ligne.

Pour l’économie touristique de la vallée de la Vologne, sinistrée industriellement, il est impensable de ne pouvoir prendre un billet TER pour y accéder.

Point culminant : Gare de Gérardmer (664 mètres)
Déclivités maximales des rampes et pentes : 17 ‰.

Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF.

Gare de Gérardmer (PK 18)

La gare à l'époque de la Compagnie des Chemins de fer de l'Est.



La gare à l'époque de la Compagnie des Chemins de fer de l'Est.



La locomotive 140 C 133 en 1958.

Merci beaucoup pour ces très beaux documents et informations très intéressantes.
La gare de Gérardmer était magnifique !
Un retour du train dans cette ville est indispensable et totalement impensable aujourd'hui !

Je viens de lancer une nouvelle pétition pour demander la ré-ouverture de la ligne Laveline-devant-Bruyères à Gérardmer !

Signez tous svp cette pétition afin d'être le plus nombreux possible à faire en sorte que la vallée de la Vologne continue à avoir des trains et que la ville de Gérardmer les retrouvent !
Toute cette perte de temps à assez durée, il faut se bouger une bonne fois pour toute !

Un grand merci pour vos soutiens.

C'est par ici que cela se passe : http://chng.it/CsdngbxG

L'association TG2V vient de chiffrer et de proposer une nouvelle variante très intéressante pour le projet de réouverture de la ligne ferroviaire entre Gérardmer et Bruyères (16 km seulement pour rappel) : la création d'un tram-train.

Cette solution proposée face à un train conventionnel permettrait en effet d'avoir un train sur la section du parcours Épinal <> Saint-Dié et un tram depuis Bruyères <> Gérardmer. Les intérêts ? Un coût financier moins élevé, une infra plus légère à développer (petites stations, quais plus simples etc...) et une intégration avec moins d'emprise au sol et peut être plus facile à mettre en place en arrivant dans la ville de Gérardmer, notamment sur un parcours qui pourrait emprunter quelques rues afin de faire arriver les tram-train directement vers les abords du lac !
Un projet du coup qui aurait du sens et une grande pertinence !

Bonsoir !

L'idée de faciliter le quotidien des usagers en offrant une solution pertinente de transport en commun est toujours séduisante, ce ne sont pas les passionnés que nous sommes qui le démentiront. Toutefois, lorsque je consulte l'évolution des recensements de population entre 2008 et 2019 sur le site officiel de l'INSEE, je demeure pour le moins sceptique quant à l'aboutissement de cette initiative.

Bruyères (- 300 habitants), Laveline-devant-Bruyères (- 50), Gérardmer (- 900), Xonrupt-Longemer (- 100), ou encore Corcieux, hors tracé mais à proximité (- 200). Tout juste peut-on relever une évolution de 300 habitants à Granges-Aumontzey, mais le chiffre est trompeur puisque la fusion des deux communes est récente.

Gérardmer a certes des atouts touristiques mais le vacancier qui s'y rend ne demeure-t-il pas attaché à un mode de déplacement personnel, afin de découvrir la région ?

Effectivement sur le plan démographique le secteur de Gérardmer perd des habitants "permanents" depuis des années. Mais à l'inverse la zone géographique gagne des touristes et des résidences secondaires. Du coup dans les calculs de population c'est un peu faussé je dirais.

Toutefois, d'un point de vue économique, les villes de Gérardmer et d’Épinal sont celles où le prix au m2 est le plus élevé des Vosges sur l'immobilier. Si la ville de Gérardmer souhaite maintenir son attrait touristique pour les années à venir et surtout l'améliorer, un gros travail se doit d’être fait sur les mobilités : vélib, auto-partage, transports en communs améliorés (bus plus capacitaire type midibus, et surtout création d'un vraie réseau avec plusieurs véhicules fonctionnant tous les jours de la semaine, dimanche compris) et bien entendu la question du retour du train.

Le retour du train est un pari sur l'avenir dans tous les cas. Si personne ne fait rien c'est le statut quo est la poursuite de la situation actuelle. Créer un projet fédérateur permet de se projeter et de prévoir des projets de développement en lien avec les mobilités. Il ne faut pas également oublier que tous les weekend et pendant les périodes de vacances scolaires des milliers de personnes viennent sur le secteur en bagnole pour se promener. Avec la solution alternative d'un train, la donne changerait et il est certain qu'un grand nombre d'habitants des départements 54 + 57 notamment viendraient directement en train dans la ville. Beaucoup de touristes qui viennent dans les Hautes-Vosges / Alsace sont réceptifs à l'écologie, aux randonnées, bivouacs etc... Les déplacements en train plus vertueux vont dans ce sens.

A titre personnel j'ai vraiment du mal depuis des années à me rendre à Gérardmer du fait des trajets assez longs à faire obligatoirement en bagnole... Du coup il y a notamment plusieurs commerces que j'apprécie et que je souhaiterais soutenir en y faisant des achats mais que je regarde par dépits au loin depuis mon lieu de résidence sans rien pouvoir faire... Je n'ai franchement plus envie d'aller brûler 25 litres d'essence et de perdre 3h de temps sur les routes en étant stress alors que je pourrais peut être prendre le même temps pour voyager de manière safe, en faisant des activités culturelles (lire, écouter des musiques, faire des rencontres ou tout simplement même dormir...). Si le territoire de Gérardmer veut regagner des habitants et surtout attirer des jeunes il n'y a pas 36 000 solutions que de se bouger du point de vue des mobilités et d'ouvrir la zone géographique vers l'extérieure...

Malheureusement nos politiques ne pensent pas pareil que nous ...

J'ai lu un article dans Vosges Matin qui fait le bilan du retour de la ligne un an après. Ils annoncent 98.000 personnes sur 10 mois (+80% de fréquentation par rapport à 2018), mais cela correspond à 18 personnes / train ...
Il parlent éventuellement de réouvrir dans les prochaines années les haltes de St Léonard et Docelles/Cheniménil.

Gérardmer : le train et la voie verte ne sont pas incompatibles pour la CGT Cheminots

Dans un courrier adressé à la presse, la CGT des Cheminots de Saint-Dié-des-Vosges et environs alimente une nouvelle fois le débat autour de la potentielle fermeture définitive de la ligne ferroviaire Laveline-Gérardmer au profit de la création d'une voie verte. Pour le syndicat, la possibilité de faire coexister ces deux infrastructures doit être ardemment étudiée.

Réemployer l'ancienne ligne ferroviaire gérômoise pour y créer une voie verte, le schéma est évoqué depuis quelques années par la Communauté de communes Gérardmer Hautes-Vosges dans le cadre de son plan des mobilités douces. Une proposition à laquelle s'oppose fermement le syndicat CGT des Cheminots de Saint-Dié-des-Vosges et environs. Il avait d'ailleurs déjà pris publiquement position contre cette éventualité en mars dernier (relire ici notre article).

Quelques mois plus tard, le syndicat revient à la charge, exemples à l'appui. En effet, dans un courrier adressé aux médias, la CGT évoque le cas de la préservation de la ligne Saâles/Rothau en Alsace :

"Depuis longtemps la réouverture de la ligne ferroviaire et la réalisation d'une voie verte s'opposent, or par leur usage elles sont complémentaires. C'est donc à ce titre que nous faisons référence au segment ferroviaire de ligne Saâles / Rothau qui sont proches par leur historique et leur configuration géographique.

Si la fermeture de la ligne Laveline / Gérardmer a eu lieu le 21 mars 1988 dans le cadre des suppressions des lignes vosgiennes, le segment de ligne ferroviaire Saâles / Rothau a également été menacé de fermeture dans le cadre du contrat de plan 1996-2000 prévoyant la suppression de 6000 km de lignes. Une voie verte en lieu et place de ce segment de ligne était une perspective pour certains.

La prise de conscience sur la nécessité de maintenir ce segment de ligne, la lutte menée depuis 1993 par l'association Bruche / Piémont / Rail et par des Elus de Collectivités, ont permis de le préserver. Grâce à cet engagement la continuité de la ligne Épinal / Saint-Dié-des-Vosges / Strasbourg est aujourd'hui maintenue et le développement de l'axe ferroviaire entre les Vosges et l'Alsace y trouve toute sa pertinence.

En parallèle, dès 2007 le département engage la réflexion pour la réalisation d'une voie verte de 52 km entre Saâles et Molsheim. Elle emprunte un parcours alternatif sur les 2 versants de la Bruche entre Saâles et Rothau, largement dédié aux vélos et piétons. Le parcours se poursuit dans la vallée de la Bruche jusqu'à Molsheim avec la possibilité de rejoindre aujourd'hui la voie verte venant de Strasbourg. Aujourd'hui opérationnelle entre Saâles et Strasbourg, elle entre en complémentarité avec la ligne ferroviaire en termes de déplacements au quotidien et notamment au point de vue touristique.

C'est donc une invitation aux différents acteurs des mobilités douces de notre département de s'inspirer de ce segment ferroviaire. Une réflexion globale des moyens de déplacements avec une analyse des possibilités de parcours alternatifs dans la vallée de la Vologne doit permettre de promouvoir la complémentarité de mobilités douces avec l'axe ferroviaire vers Gérardmer."

Anaïs Gall

Source : Via Vosges - https://www.vosgestelevision.tv/Info-en-plus/Gerardmer-train-voie-verte-ne-sont-pas-9inZi9IHTs.html

“Ils trahissent nos demandes” : à Gérardmer, l’association TG2V poursuit son combat pour le retour du train

L’association TG2V poursuit son combat pour retrouver un train entre Gérardmer et Bruyères. Chaque 15 août, elle met en lumière ses revendications au bord du lac, en s’adressant entre autres aux nombreux touristes présents.

L’association TG2V (Train Gérardmer Vologne Vosges) prend ses habitudes : celle de demander réparation à l’État de son erreur d’avoir déconnecté la ligne Gérardmer-Bruyères en 1988 et de le « siffler » haut et fort au bord du lac tous les 15 août aux nombreux vacanciers venus en Perle des Vosges.

Robert Frayon, chef de train,...

Source et suite (payant) ici : https://www.vosgesmatin.fr/economie/2023/08/16/ils-trahissent-nos-demandes-a-gerardmer-l-association-tg2v-poursuit-son-combat-pour-le-retour-du-train

Alors que l'Etat et les collectivités locales ne se bougent hélas pas pour la réouverture de la ligne ferroviaire entre Laveline-devant-Bruyères et Gérardmer, et malgré la forte demande de la population locale, des touristes et vacanciers ainsi que de la jeunesse, et surtout par rapport à la prise de conscience des enjeux climatiques et de mobilités par tous, une association opposée au projet ferroviaire milite qunt à elle depuis plusieurs années pour dire stop aux trains et oui aux vélos.

Du coup...      

https://gerardmerinfo.fr/2023/08/voie-verte-de-vallee-de-vologne-alignement-planetes/?_ga=2.208251162.924659211.1693208331-1673823529.1613484140
https://www.vosgesmatin.fr/politique/2023/08/28/la-voie-verte-de-la-vallee-de-la-vologne-bien-partie-pour-voir-(enfin)-le-jour-entre-laveline-devant-bruyeres-et-gerardmer

Opposer ces 2 moyens de déplacements n'est plus du tout pertinent et ce depuis de très nombreuses années déjà. Le tout bagnole a fait son temps ! Au contraire, ces 2 moyens de transport doivent être combinés pour plus d'efficience et répondre aux besoins des populations.

Et pour en revenir au projet ferroviaire à Gérardmer, il serait justement pertinent d'étudier sérieusement et concrètement la réouverture de la section en voyant la chose peut être avec des petits trains autonomes de dype Draisy ou un tram-train qui permettrait de rejoindre les bords du lac directement du fait de contraintes techniques plus légères.

Le tout bagnole et les idées de l'ancien temps continuent toujours leur progression...  

Gérardmer : la communauté de communes s’engage pour la création de la voie verte de la Vologne jusqu’à Laveline-devant-Bruyères et peut-être même Épinal

Réunis ce mercredi, les élus de la communauté de communes de Gérardmer Hautes Vosges ont affirmé par un vote leur « engagement actif » pour que le projet de création d’une voie verte Gérardmer-Laveline-Épinal soit mené à bien. Dans les tuyaux depuis des années, le projet va débuter par une phase d’étude.

Le projet de voie verte de la Vologne devrait finalement voir le jour. Les élus de la communauté de communes de Gérardmer Hautes Vosges (CCGHV) ont, en tout cas, affirmé leur position à ce sujet. Réunis ce mercredi soir en conseil, tous ont voté à l’unanimité l’« engagement actif » de la CCGHV « à la réalisation du projet de liaison verte Gérardmer – Bruyères – Épinal, sous garantie de la faisabilité technique, juridique et financière qui devra être apportée au fil de l’avancement du projet ». Ils se sont aussi engagés à « porter politiquement le projet auprès de l’ensemble des...

La suite (payante) est disponible ici : https://www.vosgesmatin.fr/culture-loisirs/2023/10/02/gerardmer-la-communaute-de-communes-s-engage-pour-la-creation-de-la-voie-verte-de-la-vologne-jusqu-a-laveline-devant-bruyeres-et-peut-etre-meme-epinal

Source : Vosges Matin du 02/10/2023

Cela bouge du côté de l'ancienne ligne ferroviaire reliant Bruyères à Gérardmer.
Des habitants locaux accompagnés de plusieurs associations sont en train de monter un projet ambitieux de vélo-rail sur les anciennes emprises à l'abandon depuis 1988.

https://www.vosgesmatin.fr/economie/2024/03/14/des-velos-rails-sur-l-ancienne-voie-ferree-de-gerardmer-une-offre-touristique-tout-a-fait-realiste-selon-les-porteurs-du-projet
https://www.vosgesmatin.fr/transport/2024/03/14/a-quoi-ressemble-aujourd-hui-la-portion-de-voie-ferree-qui-allait-autrefois-jusqu-a-gerardmer

Source : Vosges Matin du 14.03.2024

Un projet qui se veut également barrière au stupide projet de voie verte porté par des militants rétrogrades et anti ferroviaire !

Prochaine réunion annuelle d'information de l'association TG2V prévue ce samedi 23.03.2024 à Gérardmer dans les locaux publiques Place du vieux Gérardmé.